Frei sein !
- Marylene et Roland Petit
- 20 juil. 2024
- 3 min de lecture

Article 12 du 9 au 20 juillet
Après cette bonne petite pause chez Anne et Borge c'est avec les sacoches pleines de nourriture que nous reprenons la route en direction de l'île de Fynn que nous allons traversée en longeant sa côte ouest.
Le Danemark est aussi un pays sympa pour les cyclistes, les routes sont bien aménagées les automobilistes calmes et respectueux et les lieux pour coucher, les fameux shelters sont bien entretenus et aménagés. Nous trouvons les premières vignes sur l'île de Fyn elles semblent donner et permettent de fabriquer un vin rouge, serait-ce le vin le plus nordique ?
Finalement le seul bémol a ce petit périple a été le temps, il est maussade très humide et nous jonglons entre les averses et même les gros orages. Nous sommes équipés de sacoches étanches mais dans une sacoche étanche, si vous mettez des choses humides ou détrempées et bien vous perdez le bénéfice de l'étanchéité et ce qui était vendu pour être un plus devient plutôt un moins, l'eau restant dans le fond de la sacoche. C'est la joie du voyage au long court ; il faut s'adapter et surtout retrouver le soleil. Quand on le retrouve, on déballe tout.
Nous découvrons la petite ville de Faaborg et son port et nous sommes contents de pouvoir nous balader sous le soleil et de faire comme tous les touristes manger une glace.
Après un shelter dans un superbe jardin contemporain, ce n'est pas le jardin de Riparfonds, mais il vaut le coup d’œil, nous rejoignons le deuxième ville de l'île Svendborg où nous ne pouvons plus passer entre les gouttes, il pleut vraiment et dans la nuit un très violent orage éclate qui laissera des séquelles dans le camping du lendemain avec des zones complètement inondées. Pour nous tout s'est bien passé pas d’inondation.
Puis le temps change nous retrouvons le soleil complètement. Nous passons les 5000 km, même si nous disons que nous n'y accordons que peu d'attention, nous sommes toujours très satisfaits lorsque nous changeons de millier. C'est en tout cas toujours l'occasion d'un arrêt et d'une petite photo (les petits bonheurs du cycliste). Un très gros ferry bondé, camions, campings cars, voitures, motos, nous sommes les seuls cyclistes nous fait franchir la frontière du Danemark avec l'Allemagne Rodby-Puttargen. En fait il n'y a pas de frontière, nous ne sortons aucun papier d'identité.

L'Allemagne c'est la zone Euro et les prix redeviennent normaux. Nous pouvons acheter deux bières pour le prix d'une par exemple. Nous sommes dans des zones touristiques et balnéaires cela nous semble très au nord pour nous qui lorsque nous partons en vacances choisissons plutôt le sud, ici il faut sans doute accepter quelques journées de mauvais temps. Nous qui pensions que tous les allemands étaient en Norvège et bien non il y en a qui passent leurs vacances à la maison et ils sont encore très nombreux.
Notre premier camping allemand est immense, c'est un spot de windsurf, c'est vrai que notre première journée ici à été très très ventée. Ce sont de grands campings mais il n'y a pas ou peu de mobiles homes, beaucoup de caravanes sont très bien installées et de nombreux campings-cars bien sûr. Nous qui voulions que les vacances arrivent pour être moins seuls, c'est réussi. Il nous faut accepter les enfants qui dès 6h du matin crient et hurlent sur les installations de jeux tout près de la tente. Les parents ont dû s'en débarrasser pour pouvoir dormir tranquilles.
Nous arrivons à Lübeck, un joyau des villes allemandes qui a tiré sa richesse (comme pour Bergen si vous vous souvenez...) du commerce maritime car c'est une ville hanséatique. Elle est connue pour ses immenses monuments en briques dont sa cathédrale, la plus grande en briques des pays nordiques. Détruites par des raids aériens en 1942, elle a été restaurée à l'identique. Symbole de la ville, la porte en briques rouges de Holstein défendait la vieille ville qui se trouve sur un îlot au confluent de la Wakenitz avec la Trave qui coule vers la mer Baltique ce qui a permis le commerce et en a fait sa richesse. Au temps de la partition de l'Allemagne c'était une ville frontalière.

Nous pensons y rester deux nuits, mais avons réservé une seule et nous n'avons pas eu la possibilité d'en avoir une deuxième. Nous sommes super déçus, il faut tout plier. Ce que nous faisons et allons nous poser 15 km plus loin après avoir visité la ville sous un grand soleil. Pour l'instant notre plus chaude journée. Nous arrivons au bord d'un lac, c'est une base de canoës- kayaks. Nous y restons deux nuits et en profitons pour écrire ce post.
Nous nous dirigeons tranquillement vers la France. Il nous reste l'Allemagne à traverser pour rejoindre la France (800 km) puis traverser la France pour arriver à la maison (encore 900km).
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