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Cette petite rubrique "Cycle-écolo ou cycle-échos" nous la souhaitons comme une page ouverte sur notre planète. Nous voulons l'alimenter en fonction de nos découvertes, de nos rencontres, de nos réflexions au fil de nos coups de pédale.

Réfexion
Un enjeu planétaire
Des bonnes idées

Carbone et climat

May 26, 2019

Ce mois de mai est riche en informations capitales pour notre terre.

La première concerne le « jour du dépassement » pour l'Europe. Cette année c'est le 10 mai. A partir de cette date, l'Europe vit à crédit sur les générations futures. En 1961, ce « jour de dépassement  survenait le 13 octobre !

La deuxième information concerne la biodiversité, le groupe d'experts de l'ONU a rendu ses conclusions sur l'état de la planète après trois ans de travail. Le constat est alarmant, sur les 8 millions d'espèces recensées sur Terre, un million seraient menacées d'extinction.

Pourtant les causes sont connues, la sur-consommation, l'utilisation des ressources pétrolières.. .qui entraînent le réchauffement climatique et les dérèglements. Les experts du GIEC nous donnent l'injonction de diminuer les émissions mondiales de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement climatique à 2,5°c d'ici à la fin du siècle, condition pour préserver des bonnes conditions de vie sur terre.

Mais concrètement que faut-il faire, que représente ce chiffre de 2,5°c et comment pouvons-nous agir ?

Actuellement un français produit 7,5 tonnes de CO² en moyenne. Pour respecter cette injonction des 2,5°c il faudrait passer de 7,5 tonnes à 1,7 tonnes par habitant.

 

1,7 tonnes, de CO², cela représente pour une personne :

un an de chauffage au gaz pour un appartement de 85 m2 relativement peu énergivore (100 kWh/m2/an)

ou

10 000 km parcourus en voiture avec une consommation de 6 litres au 100

ou

la fabrication de 1,3 ordinateur

 

La consommation alimentaire locale et de saison se situe autour de 850 kg de CO² alors qu'une consommation riche en viande rouge et importée et sur-emballée fait monter ce chiffre à plus de 2 tonnes de CO².

 

 

Un monde à 1,7 tonnes d'équivalent CO² par habitant, qui prend en compte l'ensemble des consommations énergétiques annuelles liées à l'habitat, au transport, à l'alimentation et à tous les biens de consommation, sera un monde très différent de celui d'aujourd'hui. Il ne sra pas forcement moins agréable mais dans lequel les priorités ne seront pas celles que nous avons actuellement.

Aujourd'hui les résultats des élections européennes sont connues. Elles nous inquiètent avec la montée du nationalisme, mais la place prise par les groupes écologistes est de bonne augure et il reste beaucoup à faire pour nos générations futures.

 

Sources :

http://www.ecoconso.be/fr/Qu-est-ce-qu-une-tonne-de-CO2

Les fausses bonnes idées pour lutter contre le réchauffement climatique.

December 02, 2018

Parmi les mesures proposées pour l'environnement il y en a une qui revient souvent dans la bouche de nos politiques, changer de voiture pour une voiture moins polluante et plus vertueuse, éventuellement acheter une voiture électrique. Pour cela le gouvernement propose une « prime à la conversion ». On peut bénéficier, sous certaines conditions, d'une « prime à la conversion » lors de l'achat ou de la location d'une voiture particulière, d'une camionnette...en mettant à la casse l'ancien véhicule diesel ou essence. Cette prime s'ajoute à l'aide dite bonus écologique s'applique pour :

  • un véhicule utilisant le gazole comme carburant principal (véhicule diesel), avant 2001 ;

  • un véhicule n'utilisant pas le gazole comme carburant principal (véhicule essence), avant 1997 [1]

Le véhicule concerné doit être détruit dans l'un des 1.700 centres agréés pour le traitement des véhicules hors d'usage (VHU). Pourtant chaque année, près d'un tiers des voitures en fin de vie "disparaissent" et échappent aux quelques 1.700 centres agréés pour le traitement des véhicules hors d'usage (VHU), constate le rapport Vernier [2]. Exportés ou démantelés, ce sont quelque 500.000 véhicules qui passent par la filière illégale. [3]

Il faut savoir que les voitures mises au rebut sont en parfait état de rouler : des Scénic 2, des BM 3.28 coupé, des Golf 4, des Laguna à la pelle… La plupart datent de 1999, 2000 voire 2002. Certains n'atteignent même pas les 100 000 km…

Elles sont encore utilisables et ne seront utilisées plus chez nous mais dans les pays de l'Europe de l'est, Bulgarie, Roumanie... elles rouleront encore des années et elles satisferont leurs utilisateurs. Lors de notre retour nous avons vu les nombreux minibus équipés d'un plateau pour charger une voiture ou plusieurs voitures. Lors d'un arrêt sur une aire d'autoroute et sur la route ce sont des dizaine de minibus comme le notre que nous avons croisés. Vous pensiez faire un geste positif pour la planète en changeant prématurément votre véhicule mais finalement ce n'est pas toujours le cas, votre vieille voiture continuera peut-être à rouler sur la planète pendant de nombreuses années et le bilan carbone que l'on pensait améliorer s'en trouve encore plus dégradé.

L'industrie automobile quant à elle profite de cette dynamique artificielle qui favorise l'achat de nouveaux véhicules sans se préoccuper du bilan carbone total (d'intégrer tout le process de la fabrication au recyclage) et en manipulant les chiffres de consommation (+ de 30% entre les tests et la consommation réelle [4]). On fait culpabiliser les gens qui ont de vieilles voitures en leur faisant croire que changer de voiture, c'est écologique.

 

[1] https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32487

[2] https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-30846-rapport-filieres-rep.pdf

[3] https://www.actu-environnement.com/ae/news/vehicules-hors-usage-pieces-detachees-prime-retour-vernier-30976.php4

[4] https://www.lesechos.fr/06/11/2014/lesechos.fr/0203918282006_auto---les-constructeurs-accuses-de-manipuler-les-chiffres-de-consommation.htm

UN ENJEU PLANETAIRE

November 19, 2018

.Sur le site « réseau action climat »[1] on peut lire : « les résultats énergétiques et climatiques de la France sont dans le rouge » de quoi s'agit-il ?

Trois ans après le vote de la loi de transition énergétique, le bilan montre l’ampleur de l’écart entre l'objectif fixé de diminuer les gaz à effet de serre et la réalité. Les gaz à effet de serre qui devaient diminuer progressivement n'ont pas diminué mais augmenté de 6,7% en 2017, avec +10,6% pour les transport et +22,7% pour le bâtiment. sur 9 indicateurs du tableau de bord, 8 sont dans le rouge.

Pourtant sur ma bicyclette je continue à y croire et je pense qu'il est encore temps [2], comme le dit si bien ce site avec plus de 170 000 personnes qui ont envie d'agir.

 

Diminuer et éventuellement sortir de la dépendance au pétrole est certainement le meilleur moyen pour ne pas subir les variations du prix du carburant. Cela consiste à changer notre manière de se déplacer, de consommer et d'imaginer le futur.

Le 8 décembre le collectif « Il est encore temps » appelle à une mobilisation internationale pendant les prochaines négociations climatiques mondiales de la COP24. Il est capital d'indiquer aux politiques que les citoyens du monde sont prêts à relever le défi pour maintenir une planète viable en les obligeant :

  • à respecter les engagements pris lors des précédentes COP

  • à faire preuve de courage dans l'application des mesures nécessaires qui sont connues.

 

Construire une transition écologique juste implique de mettre en place des mesures ambitieuses avec un renforcement de la justice sociale.

Le rapport du GIEC

October 14, 2018

Le vélo est aussi propice à la réflexion :

Ce rapport rappelle une nouvelle fois l'urgence à arrêter de produire du CO² gaz responsable de l'augmentation de la température moyenne de la terre. Les nouveaux chiffres donnés par les experts sont +3° en 2100 c'est à dire demain et les conséquences climatiques catastrophiques et irréversibles déjà visibles (ouragans en Europe, inondations dans l'Aude, feux en Grèce...

Nous qui depuis bientôt quatre mois produisons notre propre énergie pour avancer et qui avons traversé 9 pays nous constatons que la prise de conscience pour un changement radical et immédiat n'existe dans aucun des pays que nous avons traversés. Nos constats :

Les déchets

Tous les pays sont englués dans des quantités impressionnantes de déchets en tous genres, plastique, verre, métaux... la France ne fait pas exception la collecte est mieux organisée donc le problème est tout simplement moins visible mais il existe. Nous constatons que l'emballage plastique jetable remplace de plus en plus le verre et la tasse réutilisable et lavable, les nouvelles enseignes n'hésitent pas à le proposer à leurs clients sur place ou à transporter.

 

Le déplacement

Des milliers de voitures roulent dans tous les pays, plus ou moins polluantes, plus ou moins vieilles et avec plus ou moins de passagers. Dans les pays les plus pauvres on marche encore à pied sur le bord des routes et on utile l'auto-stop quand on n'a pas de véhicule.

 

L'habitat

Dans tous les pays où il y a un intérêt touristique, nous ne comptons plus les villages entiers de résidences secondaires inoccupées qui bordent les routes, enlaidissent le paysage et dégradent les cotes.

 

Nos politiques ont de fausses bonnes idées pour gagner la bataille et ne veulent pas s'attaquer réellement au problème. Dans un système économique basé uniquement sur la croissance il ne peut pas y avoir de bonne idée puisque la logique est de produire pour consommer. Nous sommes passés de l'obsolescence programmé à l'obsolescence subventionnée comme par exemple avec la prime à la casse une aberration parce qu'il faut toujours de l'énergie pour fabriquer des voitures même si elles consomment moins, le bilan énergétique de l'opération est catastrophique. Mais il ne faut pas décevoir les constructeurs automobiles.

A quand par exemple une prime pour non renouvellement de voiture ?

A quand une interdiction complète de produire des emballage inutiles ?

A quand une interdiction d'utiliser des molécules chimiques pour l'industrie et l'agriculture ?

A quand une taxation très sévère sur ce qui n'est pas utile et donc superflu (notion d'usage ou de mésusage) ?

A quand un revenu financier en fonction de l'impact sur la planète pour nous inciter à avoir des actions positives et non plus économiques ?

 

Si les politiques ne veulent rien faire alors citoyens à nous de faire car nous fonçons dans le mur et il est urgent de prendre un virage à 180° au risque de nous désintégrer, freiner ne sera pas suffisant. Que voulons nous laisser à nos enfants et nos petits-enfants ?

Il ne reste plus beaucoup de temps pour agir et posons-nous la question : moi qu'est ce que je fais pour le climat ?

« World Cleanup Day » samedi 15 septembre 2018

September 15, 2018

A vélo notre vitesse moyenne de déplacement est de 15km/h, cette vitesse nous laisse le temps de voir ce qu'il y a dans notre environnement. Le trou dans la chaussée dans lequel la roue avant va tomber si l'on garde la trajectoire, l'insecte qui traverse la route encore plus doucement que nous, le morceau de verre qui pourrait couper le pneu, la petite vis perdue par un véhicule... mais sur le bas côté il n'y a pas que de l'herbe ou des pierres, nous pouvons l'affirmer. Il y a des tonnes d'objets de toutes sortes, papier, bouteilles en verre, canettes, couches culottes, animaux morts... Plus ou moins selon les pays mais aucun ne fait exception, pourtant certains pays traversés ont inscrit dans leur constitution la préservation de l'environnement comme une priorité.

Pourquoi en sommes-nous là ?

La société du jetable et de l'objet à usage unique génère cela. Le sac plastique qui à remplacé le papier journal pour l'emballage des légumes ne se dégrade pas aussi bien. La bouteille d'eau...

Qui en est responsable ?

Cette responsabilité est partagée entre différents acteurs,

  • les industriels qui ne se soucient que du profit, comment toutes ces multinationales qui utilisent les labels, RSE, (responsabilité économique et sociale) peuvent-elles se désintéresser à ce point de ce que deviennent leurs produits vendus dans des pays pauvres sans système de gestion de déchets. La consigne des emballages a complètement disparu et c'est très dommageable.

  • Le consommateur qui prend et qui jette.

  • Les Etats et les collectivités qui ne mettent pas tout en place pour éviter ça, outils de collecte, formation et information.

Comment peut-il y en avoir autant ?

Jamais nous ne croisons un véhicule fenêtre ouverte avec un conducteur indélicat jetant son surplus sur le bord de la route et pourtant ils sont bien là, ce n'est pas un rêve.

Que de matière perdue qui pourrait être au mieux recyclée en générant des revenus ou mieux ne pas être produite. Tous ces déchets sont là à attendre que l'on veille bien venir les chercher. Ils seront transportés par une grosse pluie d'orage jusqu'à la mer que l'on trouve si belle en fin de journée pour une baignade.

Plus nous avançons dans notre voyage et plus nous rencontrons ce phénomène des déchets de bord de route, de décharges non gérées. A la prise de vue, il faut supprimer les premiers mètres, lever le regard au-delà des bas cotés pour voir des paysages grandioses.

Les aménagements cyclables, beaucoup d'efforts à faire !

August 18, 2018

Les routes italiennes comme celles de la France sont encombrées de véhicules motorisés, la circulation est dense et l'automobile est reine. Déplacer une tonne de matière pour souvent une ou deux personnes soit 150 kg voilà bien une aberration que la voiture électrique ne résoudra pas. De plus, en ville nombre de déplacements font moins de 5 km. Pour nous le vélo est une alternative intéressante aux petits déplacements, voire pour des plus longs. Une fois de plus on remarque que lorsqu'il y a des aménagements bien faits les vélos sont nombreux et les cyclistes sportifs ou cyclo-voyageurs comme nous les utilisent. On peut affirmer : «  Ce n'est pas parce qu'il ne semble pas y avoir de cyclistes qu'il ne faut pas aménager, c'est en aménageant qu'il y a des cyclistes ». Nous avons constaté qu'il était normal de placer sur les parcours des cyclistes des obstacles en tous genres, barrières, poteaux, chicanes, trous, bosses, bordures...surtout dans les villes, dans quel but ? Les faire ralentir, les obliger à s'arrêter, renforcer leur sécurité ?

Très souvent ils sont dangereux et difficiles à négocier surtout avec des vélos chargés de sacoches et avec une remorque là, je vous laisse imaginer. De plus le franchissement des ces obstacles demandent beaucoup d'énergie au cycliste qui doit à nouveau redémarrer.

Imaginons un instant le même parcours de combattant pour les automobilistes obligés de s'arrêter, de descendre de leur voiture, de la pousser pour passer et de redémarrer. Imaginons également qu'une route ou autoroute s'arrête et que vous ne sachiez plus par où passer.

Ce qui semble impossible à faire pour certains usagers de la route pourquoi l'est-il pour les autres ?

 

C'est de cohérence dont nous avons besoin, il faut que les élus réfléchissent à un réseau cyclable de qualité pour des déplacements au quotidien. Nos élus et les techniciens doivent s'engager pour un réseau cyclable cohérent et bien aménagé. Le seul moyen de désengorger les villes c'est de mettre en place un réseau de qualité et de continuité comme cela existe pour l'automobile surtout avec le développement du vélo à assistance électrique qui permet à tous de se déplacer à vélo. Il faut envoyer nos élus en stage dans le nord de l'Europe où ils auront tous les éléments pour construire une culture vélo dans notre pays.

Vélo/voiture en chiffres

Visuels réalisés pour l'association "Paris en selle" avec la complicité de "FARavélo" des arguments en faveur du vélo et de son utilisation au quotidien mais aussi pour voyager.

Record battu !

L’année 2017  a encore battu des records... météorologiques.

  • Un niveau de pluviométrie déficitaire, dans notre région une sécheresse jamais vue nous rappelle l’importance de l’eau et de sa préservation.

  • Nous avons encore avancé de quelques jours la date du jour du dépassement le fameux "Earth Overshoot Day". En 7 mois et 2 jours, soit le 2 août 2017,  nous avions consommé l’ensemble des ressources que la nature peut renouveler, pour la fin de l'année nous vivrons à crédit en impactant les générations futures.

  • Officiellement 2017 a été la deuxième année la plus chaude avec +0,51°C au-dessus de la moyenne établie entre 1981-2010

Pour cette année la France a atteint son jour de dépassement le 5 mai 2018

"la France creuse sa dette écologique. Le jour du dépassement arrive ce samedi 5 mai 2018 pour notre pays. C’est-à-dire que nous avons déjà, à cette date, consommé toutes les ressources que la planète est capable de produire en un an"

Vélo classique ou vélo électrique !

La question revient souvent, vous voyagez avec des vélos à assistance électrique (VAE) ?

La réponse est non, nous voyageons avec des vélos classiques. Pour plusieurs raisons :

  1. Nous aimons l'un comme l'autre l'activité physique et avancer à la force de nos mollets est une évidence pour nous pour un voyage comme celui-ci. La rapidité n'est plus d'actualité, nous voulons nous donner le temps.

  2. Le VAE nécessite de disposer chaque soir d'électricité pour recharger les batteries ce qui ne sera certainement pas le cas.

  3. Nous voulons minimiser notre impact écologique et un VAE est un vélo "nucléaire", avec une batterie difficilement recyclable et pas durable. Pour construire des batteries il faut des terres rares exploitées par des multinationales dans des régions de conflits comme au Kivu en République Démocratique du Congo.

  4. Nous voulons aussi rester cohérents avec nos engagements militants (Survie, ATTAC...), qui dénoncent nos systèmes de consommation, nos relation politiques et leurs conséquences sur les pays du sud.

Cependant le VAE peut être un véhicule intéressant quand il se substitue à l'utilisation d'une voiture pour des déplacements quotidiens. Il est également intéressant lorsqu'il permet à des personnes qui ne  pourraient pas faire de vélo  de se déplacer.

Le tourisme un fléau environnemental ?

Le tourisme dont la croissance est spectaculaire, représente 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. La demande touristique venue d'Indes et de Chine,  accentue l'impact sur la planète et cette progression. L'impact vient des transport mais aussi des biens et des services consommés dans les pays touristiques. L'eau utilisée par les complexe touristique peut mettre en péril l'équilibre précaire de certaines zones où son accès est limité en avons-nous toujours conscience ?

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Bord des routes en Albanie

Fin de piste cyclable en Italie

Carbone et Climat
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