Encore plus à l'est !
Nous avions été frustrés en 2018 lorsque nous avions laissé filer David, avec son vélo solaire, vers la Géorgie Pour nous c'était le moment de revenir vers l'ouest pour rentrer à la maison et terminer notre première partie de notre voyage. Il s'était achevé en Roumanie.
Pour ce nouveau départ, après de nombreuses hésitations liées à la guerre en Ukraine nous décidons de repartir de Roumanie pour rejoindre la Géorgie et l'Arménie.
Ce n'est pas à vélo que nous commençons notre périple mais en train puis en bus. Bressuire – Paris puis Paris (départ du Jardin des Plantes à 5h30) – Timisoara.
C'est long 32 heures mais c'est déjà la Roumanie, nous sommes les seuls français dans le bus. Les vélos devaient voyager par camion et arriver deux jours plus tard à Timisoara mais belle surprise ils sont dans la remorque du bus et on peut les transférer à Arad même si le chauffeur fait un peu la grimace car les soutes sont pleines, ils bloqueront les portes mais pas de problème c'est juste pour une trentaine de Km. Il nous faut les remonter et faire 4 km pour rejoindre notre location. Ouf !
Nous passons deux jours à Timisoara dans un appartement airbnb dans une cité très roumaine mais l'appartement est vraiment très bien et très bien placé.
Timisoara est une grande ville de Roumanie, qui a été à l'origine de la révolution de décembre 1989 avec la chute de Ceauscescu. Nous visitons le musée de la Révolution, il n'est pas moderne mais il nous permet de bien comprendre les événements.
Cette ville est proche de la frontière hongroise et grâce aux médias étrangers les habitants de cette ville savaient que le mur de Berlin était tombé et qu'en se mobilisant la situation politique dictatoriale roumaine pouvait tomber. En 7 jours tout a basculé et les dictateurs ont été exécutés.
Reprendre les vélos pour un voyage au long cours n'est pas si facile. Il faut se réhabituer, ce qui nous semblait simple l'est un peu moins.
Après quelques jours le rythme s'installe.
De Timisoara nous rejoignons le Danube où passe la célèbre Eurovélo 6 très prisée des cyclo-voyageurs.
Il n'y a aucun aménagement, pas de camping, nous roulons sur la route à deux pas de la Serbie qui est de l'autre côté du Danube. Les bords du Danube sont privatisés, de nombreux hôtels sont vides, d'autres ne sont pas terminés. C'est en arrivant aux célèbres Portes de fer que l'on retrouve des touristes et de l'animation touristique.
