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SEMAINE 17 : Sous les couleurs de l'automne.


Nous avons passé les 5000 km, les vélos commencent à fatiguer (depuis sa sortie du magasin celui de Marylène affiche 68000 km...). Lors de notre départ lundi matin de Kalamata, nous devons passer chez un vélociste, un rayon de la roue arrière de Roland est cassé. C'est le premier. Lors de notre dernier voyage il en avait cassé une dizaine.




Toute la semaine nous allons voyager à travers les champs d'oliviers, l'activité est réelle, nous croisons de nombreuses équipes de ramasseurs d'olives. Le midi à Sterna, installés près d'une fontaine sur une petite place, un vieux monsieur nous apporte un pot d'olives de son jardin, c'est gentil elles sont délicieuses.





L'automne est bien là avec ses couleurs ocres, lumineuses, le ciel étant un peu chargé par moment, les couleurs n'en sont que plus belles même si les températures sont encore celles d'un mois de juin de chez nous (24°c dans la journée). Nous prendrons plaisir à ramasser des noix sur le bord de la route et nous arrêter prendre un café sur une des nombreuses agréables terrasses ombragées des villages grecs.






Nous continuons notre tour du Péloponnèse c'est montagneux et lorsque que nous traçons notre itinéraire sur Mappy.cz (application très utilisée par les cyclistes) nous voyons s'afficher 1400m de dénivelé pour la journée avec un point de passage le plus haut à 450m d'altitude. Nos sommes convaincus que le vélo sur le plat n'existe pas ici et cela permet d'avoir des paysages grandioses.





Au moment du bivouac soit nous sommes perdus dans la montagne à Raftopoulo ou au bord de la mer comme à Zacharo plage.





Les chiens sont présents, sur le bord de la route, dans les parcs à moutons dans les jardins et ils n'hésitent pas à se faire entendre lors de notre passage et la nuit le concert continue inlassablement. Dans cette carrière que nous devons traverser c'est une bonne dizaine de chiens qui vont nous hurler dessus, des petits, des gros il y en a pour tous les goûts. Il y en a qui a bien caché son jeu, en effet, nous sommes installés pour le repas du midi face à la mer et un gros chien vient s'allonger derrière nous, il a l'air très calme et très gentil mais il avait bien prémédité son coup. Qu'a-t-il repéré ? Nous allons le savoir vite, nous nous retournons quelques secondes et le saucisson se retrouve dans sa gueule nous ne pouvons pas le récupérer, bien joué !







Même si ce n'est pas le plus direct nous décidons de passer à Olympie et nous nous installons au camping de Diana. Nous sommes très bien accueilli par une dame de 93 ans, l'âge du papa de Marylène et nous y rencontrons un couple de jeunes français Camille et Quentin qui voyagent cette fois-ci en camping-car pour un an. Nous sympathisons et passons de bons moments ensemble. Ils ont déjà beaucoup voyagé et avaient beaucoup d'anecdotes à partager. Grâce à un petit moule-four à gaz, ils nous ont préparé un superbe cake aux olives.





Nous visitons le site d'Olympie sous la pluie, qui comprend les vestiges des zones d'entrainements sportifs et des temples dédiés à Héra et Zeus, c'est le berceau des jeux olympiques avec son célèbre stade.










Nous rejoignons Patras à travers la montagne, un petit bivouac près d'une chapelle et en arrivant à Patras Roland crève une nouvelle fois (peut-être 6/7), c'est encore un problème de chambre à air, elle est déchirée en plusieurs endroits.


A Patras, nous prenons un ferry qui va nous amener à Ancône en Italie. Nous avons l'impression d'être presque à la maison, effectivement lorsqu'on regarde notre parcours, l'est de la Géorgie c'était vraiment loin.








Comment va-t-elle digérer tout cela ? Qui ? la mer car il est bien connu que toutes les rivières et les fleuves arrivent à la mer. Ce matin nous sommes doublés par un poids lourd et une bouteille en plastique arrive sous nos roues. Pour nous, il est impensable de faire ce geste, mais répété des centaine de fois cela donne tout au long des routes fréquentées ou non, des fossés encombrés de bouteilles, de sacs, de canettes, matelas, banquettes. Il y en a partout. Dans tous les pays traversés la gestion des déchets est un problème, la conscience de ce danger pour la planète ne semble pas prioritaire quand le pays doit gérer une crise économique qui impacte toute la population. Pour nous cela semble insoluble car nous continuons à les produire, les utiliser en masse, le problème ne fait que s'aggraver. Dans les pays du nord le problème est géré mais il reste entier, un faible pourcentage de plastique est recyclable et recyclé alors que la production ne cesse d'augmenter. Il peut être pratique de trouver une bouteille vide en plastique sur la route qui va permettre de rallonger le garde boue pour éviter les projections d'eau et de boue sur nos vêtements.





Ce soir, dimanche 20 novembre nous sommes arrivés à Ancone en Italie, nous débarquons avec tous les camions : Buona sera





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