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Semaine 2 : Nos premières rencontres !

Merci pour vos messages c'est avec plaisir que nous les lisons et que nous les apprécions.



C'est sous un soleil de plomb que nous avons pédalé cette semaine et il ne semble pas y avoir de changement pour les prochaines semaines. Les températures dépassent les 35° et nous voyons plusieurs fois affiché plus de 40°. Heureusement les nuits restent plus fraîches cela nous permet de récupérer.



Nous nous levons tôt à 6 heures pour partir vers 7h30 mais dès 9h/10h le soleil devient notre ennemi et l'eau est vite chaude dans les gourdes. Nous avons continué notre parcours le long du Danube sur la théorique voie cyclable « Euro vélo 6 », car si elle existe bien dans les autres pays européens elle n'est présente que sur notre GPS en Roumanie. Aucun aménagement, pas une pancarte pour l'indiquer et de plus elle utilise des routes à très grande circulation. C'est avec un œil rivé sur le rétroviseur que nous circulons et nous n'hésitons pas nous arrêter pour laisser passer les nombreux poids-lourds qui de toute façon passeront. Il aurait fallu traverser plus tôt en passant par la Serbie. De plus, nous n'avons pas pu traverser à Bequet pour rejoindre la Bulgarie car depuis fin juillet il n'y a plus de ferry, le niveau d'eau dans le Danube étant trois fois inférieur à la normale. Ici aussi la sécheresse semble d’actualité.



La Roumanie du sud dans laquelle nous avons circulé, se côtoient les très grosses voitures et les charrettes à cheval, les tracteurs de l'après-guerre aux machines les plus modernes avec des roues énormes.




Les villages routes sont longées de maisons délabrées et fermées par des hauts murs et des portails. Partout de nombreux détritus jonchent le sol et il est impossible de trouver un espace propre et ombragé pour s'arrêter. Il y a très peu d'arbres.



Nous avons peu de contacts avec la population, nous décidons donc de les provoquer en utilisant la veille pour le lendemain le réseau Warmshower. Suzana et Tibi acceptent de nous recevoir dans leur appartement sous les toits d'une grande maison en plein centre de la ville de Craiova.


L'accueil est aussi chaleureux que la température dans le logement, qui ressemble à un bar et qui est un véritable musée de matériel de sonorisation et d'enregistrement.

Nous passons une merveilleuse soirée avec eux. Très vite nous nous sentons bien et ils nous proposent de préparer le repas du soir. Nous avions un peu prévu de la nourriture et nous avons fait une ratatouille-œufs avec du vin que nous avions acheté, nous nous sommes régalés. Suzana est masseuse et Tibi est photographe.


Nous terminons la soirée dans un bar le « jardin des poulets » en français ce qui veux dire en roumain « le jardin du pénis », rires assurés ! Comme souvent c'est pour nous et pour eux l'occasion d'échanger sur nos modes de vie, et sur plein de sujets dont nous n'avons pas forcement l'occasion d'échanger chez nous. Instants riches et agréables, nous aurons du mal à nous quitter.

Voyager à vélo c'est trouver le bon coin pour mettre la tente et cette semaine nous avons expérimenté plusieurs endroits, au bord d'un champ à côté d'un tout petit ruisseau qui permet d'avoir de l'eau à disposition.

A côté d'une boite de nuit un peu bruyant mais la musique roumaine passée est bien, nous l'écoutons. Au bord d'une grosse rivière qui nous permet de faire une toilette vivifiante et chez « Rustic Housse » un couple Ionela et Daniel qui mettent à disposition leur jardin pour accueillir des voyageurs. Eux aussi nous disent qu'ils cherchent à partager, à rencontrer et lutter contre le formatage communiste que imprègne encore beaucoup les esprits.






A 8h du matin, après avoir passé une bonne nuit, nous sommes à la frontière pour traverser le Danube et passer en Bulgarie. Nous attendons le ferry avec d'autres cyclistes.


Nous découvrons une autre dimension du vélo. Effectivement ils sont cinq, défigurés, fatigués, sales sur les 241 cyclistes partis de Belgique le 24 juillet pour rejoindre Burgas en Bulgarie, ils nous disent avoir roulé toute la nuit ! L'épreuve est simple en autonomie le plus vite possible avec 4 points de passages obligatoires : 4000 km de vélo et plus de 40 000 m de dénivelé positif en 380h de vélo maxi, voilà ce que représente cette aventure « La Transcontinental Race » . Nous sommes le 6 juillet il leur restent 340km qu'ils vont essayer de parcourir d'une traite. Le premier est arrivé à Burgas en 9 jours et 10h à la vitesse moyenne de 24,5 km/h, il a pédalé plus de 18h par jour. Un autre monde mais bravo à ces champions inconnus qui ne fond pas cela pour le plaisir car l'un nous dira « c'est pour moi 14 jours de souffrance ! » Avis aux amateurs, nous nous sommes trop vieux et à cette allure, nous serions trop vite rentrés à la maison !



Voyager en Bulgarie à vélo nous semble plus plaisant, les chauffeurs moins excités et il y a sans doute moins de voitures. Nous apprécions de trouver des lieux aménagés et agréables dans le centre des villages.



Depuis hier, nous sommes posés au camping Veliko Tarnovo à Драгижево ( Drajigevo), nous avons un petit coin à l'ombre et une grande piscine ! Nous rencontrons plusieurs couples des français dont deux familles avec des enfants (6 et 8 ans) qui voyagent en camping car sur un an ou plus en Europe et autour du monde.



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