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Semaine 3 : Du centre de la Bulgarie à la Mer Noire.




Nous profitons de plusieurs nuits au camping avec une superbe piscine et nous rencontrons différents couples de français avec qui nous partageons des bonnes soirées. Nous rencontrons même un mauléonnais Nathanaël, nous le reverrons à Bressuire c'est sûr. Ils voyagent sur quelques semaines ou plusieurs mois en voiture ou en camping car. C'est pour nous l'occasion de nous reposer et surtout pour Roland de remettre son dos en forme. Ces chouettes rencontres nous permettent d'entrer dans notre voyage et de nous y sentir mieux et plus à notre place. Comme dit Annie B. : « l'envie de partir est plus forte que moi, d'où la question comment ça marche la motivation ? D'où ça vient ? Il faut du temps pour passer d'une vie sédentaire à une vie de nomade sans attache et surtout sans savoir où on va dormir le soir dans un pays où la langue vous est complètement étrangère.




Cet arrêt nous permet de planifier le bateau pour la Géorgie, il y a un bateau par semaine pour rejoindre Batumi, sans cet arrêt de plusieurs jours au camping nous aurions pu prendre le bateau du 11 août. Finalement nous allons prendre notre temps et nous réservons celui du 19 août.


Nous reprenons doucement la route à travers les montagnes bulgares, rien à voir avec les Pyrénées ou les Alpes, ici les paysages sont plutôt ceux du Massif central. Nous empruntons des petites routes qui nous permettent d'avancer tranquillement. La circulation est plutôt apaisée par rapport à ce que l'on a connu en Roumanie, il nous faut vraiment éviter les grosses routes. Le fond des vallées est recouvert de céréales déjà récoltées et de tournesols sur des immensités impressionnantes. Ce sont des exploitations-entreprises avec du gros matériel.



Nous faisons un petit détour pour visiter le village de Zhevena qui est un village typique de montagne avec de très belles maisons en bois, les touristes bulgares sont nombreux. Nous profitons d'un petit resto avant de redescendre pour chercher un coin pour mettre nos hamacs entre deux arbres. C'est aussi ça le voyage à vélo surtout qu'il fait encore très chaud l'après midi.



Pour bivouaquer, nous trouvons de petits espaces aménagés assez sympas avec de l'eau et de petites boutiques dans tous les villages ouvertes 7 jours sur 7 de 8:00 à 22:00h. Tout au long de ce parcours nous pouvons nous ravitailler facilement en eau car ils y a beaucoup de sources.



Dans la journée de dimanche, nous évitons deux fois des nuées d'orage mais le soir, la troisième nuée fut la bonne. Du jamais vu : Roland, avec son poids, tient la chambre les fesses dans l'eau et Marylène dans l'auvent, les pieds dans l'eau pesant également sur les arceaux pour les retenir. Nous avons vraiment cru que ça allait s'envoler, se déchirer, se casser. Mais non, au bout d'une heure, le vent cesse, la pluie se calme et nous pouvons tout sortir de la tente, assécher la chambre avec un slip et pouvoir aborder la nuit sereinement. Ouf !. Ce soir là un bulgare, Théodore, nous avait accompagné avec sa voiture sur plusieurs kilomètres de piste pour nous montrer l'emplacement pour la nuit. Au petit matin, nous retrouvons le soleil et pouvons faire sécher et nettoyer les différents morceaux.








Aujourd'hui est un grand jour car après 1180 km nous arrivons à la Mer Noire. Nous posons nos sacoches dans un camping typique bulgare.



Comme sur toute les plages du monde lorsque la paix est là les enfants creusent des trous dans le sable et les remplissent avec de l'eau, les adultes se font bronzer et tous se baignent et profitent de ces moments précieux en famille et avec les amis. Nous ne pouvons oublier que sur ces mêmes côtes à quelques centaines de kilomètres d'ici en Ukraine les enfants ne peuvent plus creuser le sable tranquillement. Nous sommes sur les bord de la même mer mais pas au même endroit.



Finalement la Bulgarie est un pays tranquille pour des voyageurs comme nous mais nous nous sommes fait attaquer... par des mouches, nombreuses, bruyantes et certaines très piquantes, mais surtout des taons. Eux c'est le summum ils ne craignent rien vous pouvez appuyer sur les pédales ils sont toujours là ils suivent et ils vous attaquent en traîtres dans le dos. Ils avaient une préférence car ils n'attaquaient pas trop Marylène. Roland a dû se défendre avec une branche arrachée à un arbuste sur le bord de la route. Finalement les moustiques c'est plutôt pour Marylène et les taons plutôt pour Roland, à chacun son agresseur.




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