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SEMAINE 5 : En route pour la vallée de l'Enguri


Nous sommes en Géorgie un petit pays au sud de la grosse Russie dont la frontière est cette grande chaîne de montagnes du Caucase avec ses sommets à plus de 5000m d'altitude. C'est dans cette partie de la Géorgie que nous dirigeons nos vélos sans quelques interrogations et une certaine appréhension. Ces interrogations ont été renforcées par nos échanges sur le bateau avec les autres cyclistes allemands, ils ne voulaient pas commencer par cette région la trouvant trop impressionnante. Depuis, des voyageurs, croisés sur notre chemin, ayant effectué ce parcours nous ont rassuré, c'est long mais faisable.



Lorsque que nous sortons du bateau, nous sommes plongés dans une nouvelle manière de circuler, ça grouille de partout, les voitures se font de la place à coups de klaxons, nous nous adaptons vite à cette nouvelle manière de circuler, un œil dans le rétro, les mains sur les freins. Nous trouvons des Laris, et nous décidons de manger ensemble en ville et de suivre chacun nos routes. Mickael, rejoint Tbislisi pour y rester 3 mois, et les deux autres couples partent vers un col du sud après avoir réservé deux nuits à Batumi. Nous prenons la route en milieu d'après midi.



Le climat est très humide, nous sommes plongés dans la moiteur tropicale, la végétation est luxuriante un peu comme sur l'île de la Réunion, nous sommes surpris par ce climat et cette environnement. Nous passons deux jours le long de la Mer noire avec de nombreux touristes et notre premier camping, nous le trouvons grâce à un couple de Géorgiens qui nous font pousser nos vélos sur la plage, traverser une petite rivière pour arriver au Botanical garden un espace fantastique avec des arbres immenses et nous sommes seuls. Après un bain et une douche sur la plage nous goûterons nos premiers vins « domestiques » géorgiens.



Mercredi matin le vent se lève très fort et ne nous quitte pas pendant une trentaine d'heures. Il souffle en continu plein est (notre direction) et il va nous saouler. Nous voyons sur l'application Windy que c'est très localisé.



Nous sommes dans des régions agricoles, les cochons, les vaches, les oies, les canards se promènent en liberté le long des routes. Nous bivouaquons au bord de la rivière pour une nuit endiablée à endurer les rafales du vent qui malmène notre tente et notre sommeil.


Nous nous dirigeons vers la vallée de l'Enguri qui nous emmènera au pied de sommets majestueux. C'est aussi la route des tours de défenses, elles sont nombreuses dans les villages en pierre et plutôt en très bon état. Nous cherchons parfois notre route car la carte que nous utilisons n'est pas très précise. Après une pause dans la ville de Chkhorotsku où l'on nous a donné du pain et de l'eau nous cherchons notre route, des policiers s'arrêtent et nous guident pour nous mettre sur la bonne voie mais l'accompagnement ne s'arrête pas là. Ils vont nous escorter jusqu'au soir, en changeant de patrouille trois fois. Ils attendent même à l'ombre le temps de notre sieste. Grâce à l'application de traduction que Roland a sur son téléphone, nous allons pouvoir savoir en Russe pourquoi ils font cela : pour nous surveiller, parce qu'Il y a des dangers ? Finalement rien de tout cela, l'hospitalité fait partie de leurs missions et ils doivent simplifier nos déplacements, la route n'était pas facile à trouver et il se devaient de nous amener à bon port.



Ce soir là nous couchons dans la ville très soviétique de Jvari devant la gendarmerie, nous avons la visite des ambulanciers secouristes qui sont de garde. Nous espérons que les policiers nous laissent tranquilles le lendemain car nous aimons notre liberté.



Nous reprenons nos vélos pour plusieurs jours de montée dans la vallée de l'Enguri. Montées et descentes se succèdent. Nous pensons mettre 4 jours pour atteindre le col à 2600m. Nous ne comptons plus en kilomètres mais plutôt le temps de pédalage car notre moyenne est ridicule.



Dans la montée nous rencontrons Michaël, un jeune italien qui est parti de Turin, a traversé les Balkans et la Turquie. Son voyage doit s'achever dans quelques semaines à Tbilisi. Nous sympathisons et roulons ensemble pour arriver à Mestia. Il prendra des chemins de VTT pour continuer et nous la route et la piste.



Ici nous retrouvons des touristes en nombre c'est un peu le Chamonix de Géorgie, de nombreuses voitures en portent le nom.



Nous décidons de faire une pause car il est agréable d'avoir un peu de confort et de nous restaurer dans les nombreux restaurants qui proposent une cuisine variée et savoureuse avec des vins locaux agréable.



Nous profitons de cette journée de pause pour prendre un téléphérique qui nous montent en quelques minutes sans goutte de sueur à plus de 2600m pour admirer la chaîne du Caucase dont de nombreux sommets dépassent les 5000m.



Au retour de notre promenade nous sommes accueillis par la famille qui tient le camping, quelques échanges et un peu de bière.





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