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Semaine 14 : Des rencontres, des rencontres...

Une semaine comme on en n'avait pas encore connue.


En toute avec David

Les turcs sont très accueillants et très heureux de bien vous accueillir, surtout quand vous êtes venus jusqu'à eux à vélo dans le petit bar du village pour boire un çai (thé) ou manger un morceau. Souvent le thé nous est offert. Il nous est arrivé d'aller dans un café et demander à pique niquer, nous avons mangé ce que nous avions, et on nous a apporté un « tost » sandwich passé au grill et un dessert, cette fois là nous n'avons rien payé du tout et trop mangé. C'est tous les jours le même accueil, la dame qui descend de sa mobylette pour nous donner des pommes ou le monsieur à un feu, qui ouvre sa fenêtre pour nous donner une grenade (le fruit). Quand on pense, à l'accueil qu'on fait à l'étranger en France...


Asan nous a offert le repas et les thés

En arrivant A Selcuk nous apercevons au loin un drôle d'engin sur le bas-coté de la quatre voies mais il va vite, nous ne le rattrapons pas. Nous restons trois nuits pour nous reposer mais aussi pour visiter Ephèse un site archéologique important de Turquie. Nous sommes les seuls campeurs, les cars de touristes majoritairement asiatiques nous les retrouvons sur le




Comme en Grèce nous sommes admiratifs de l’ampleur de ces anciennes cités et de leur organisation spatiale et politique. Pour certaines elles datent de bien avant JC. et on peut encore les admirer aujourd'hui, que restera-t-il de notre civilisation dans deux mille ans et plus ? Au hasard d'une rue, nous retrouvons le drôle d'engin avec son pilote devant un spécialiste en électricité car la machine connaît des difficultés pour stocker son énergie. C'est David un français du Berry. Il est parti en août avec un tricycle solaire, il a déjà parcouru 13 pays et 7000 km.Nous nous retrouvons dans un restaurant autour d'un plat local accompagné par Honur le président du club cycliste de la ville. Honur est un pro du vélo mais aussi de l'organisation et de la communication. Nous échangeons avec David qui est engagé pour le climat et pour la paix deux sujets qui nous motivent également, nous allons faire un bout de chemin ensemble. Nous lui disons que la semaine dernière nous avons mis en ligne dans la rubrique « cycle-écolo :-cyclo-échos » nos réflexions en lien avec le climat et des idées... (à lire sur notre site).



Rendez-vous est pris pour un départ à 8h30 le lendemain car dans deux jours il nous faut être à Denizli ville à 180 km où il doit rencontrer une enseignante et ses élèves grâce à Honur. Pendant deux jours nous roulons le long d'une 2x2 voies, il y a un bon espace sur le côté et nous nous sentons en sécurité. Le soir du premier jour de route c'est dans le site archéologique de Nisa que nous mettons nos tentes, étonnant ! Nous qui partions en voyage sans projet particulier, nous voici embarqués dans une nouvelle aventure militante, son vélo ne laisse pas indifférent, il attire beaucoup et incite à la discussion.



Pour entrer dans cette grosse ville nous sommes escortés par Yavuz (membre du club cycliste de Denizli) qui nous ouvre la route avec sa voiture. La traversée de cette ville de un million d'habitants n'est vraiment pas une partie de plaisir pour le cycliste. Roland en profite pour crever deux fois.




Nous campons au tennis club et rencontrons la jeune prof de 32 ans, Ozen qui est très engagée pour l'éducation des femmes et des populations déshéritées mais aussi membre active du club cycliste.

Vendredi midi, nous sommes dans son établissement pour rencontrer les élèves qui nous attendent de pied ferme, très intrigués par ce vélo et les objectifs de ce curieux voyageur. David explique qu'il n'y plus beaucoup de temps pour agir sur le climat, qu'il faut préserver les forêts, mais aussi planter des arbres en agroforesterie, il est le correspondant pour l'association « les forestiers du monde », un dossier pédagogique existe à destination des enseignants ce guide pédagogique peut-être téléchargé gratuitement : « bâtir la foret ensemble et développons la biodiversité et luttons contre l'effet de serre ».



Le soir nous nous rendons à Pamukkalé accompagnés par des cyclistes du club, il fait chaud mais on pourrait croire qu'il y a de la neige. Non c'est le dépôt des sels contenus dans l'eau qui au fur et à mesure sculpte la roche, le site est vraiment impressionnant la nature a su être patiente. Après cette semaine intensive et toutes ses belles rencontres, nous nous séparons, David devant gérer un problème de visa pour entrer en Iran.



Nous continuons seuls, notre route en direction des lacs de montagne comme celui de Saldar appelé les Maldives turques. Nous y passons la nuit à 1100m d'altitude. C'est la montagne et il fait un peu plus frais mais temps reste très beau.



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